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Les Grandes Converse : Lutter contre l’islamophobie avec Amira Elghawaby
Amira Elghawaby dans son bureau de représentante spéciale du Canada en charge de la lutte contre l'islamophobie. Photo : Aude Simon
30/1/2025

Les Grandes Converse : Lutter contre l’islamophobie avec Amira Elghawaby

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5 Minutes
Initiative de journalisme local
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À l’occasion de la Semaine de sensibilisation musulmane et de la Journée nationale de commémoration de l’attentat de la mosquée de Québec et d’action contre l’islamophobie, Amira Elghawaby s’est entretenue avec La Converse. La représentante spéciale du Canada chargée de la lutte contre l’islamophobie, explique son rôle, répond aux critiques et se confie sur ses propres expériences en tant que femme voilée assumant une fonction publique au Canada. Entrevue.

C’est dans ses bureaux, nichés au cinquième étage de l’un des bâtiments de l’administration du gouvernement fédéral à Ottawa, qu’Amira Elghawaby a donné rendez-vous à notre journaliste et aux élèves de l’École Converse pour une entrevue de fond. Si l’agent à l’accueil ne semble pas connaître son nom, la représentante spéciale du Canada chargée de la lutte contre l’islamophobie fait régulièrement les manchettes, tout particulièrement au Québec. Cela n’empêche pas cette ancienne journaliste, appuyée par une équipe de 10 personnes vouées à la lutte contre l’islamophobie, de continuer à se prêter au jeu de l’entrevue. 

Pourquoi avoir accepté la fonction de représentante spéciale du Canada chargée de la lutte contre l’islamophobie ?

J’ai grandi ici, à Ottawa, et j’ai eu une jeunesse très privilégiée. Même en tant que fille d’immigrés égyptiens, j’ai toujours été encouragée à l’école à partager mes diverses identités. En tant que fille de parents égyptiens, ma foi et ces identités ont toujours été perçues de manière très positive. J’ai toujours eu l’espoir que grandir au Canada signifiait être dans un endroit où je pourrais être pleinement authentique.

« Mes enfants me posaient des questions comme : « Pourquoi les gens nous haïssent-ils ? » Aucun parent ne devrait jamais avoir à répondre à cette question… » – Amira Elghawaby

C’est à l’université que j’ai décidé de commencer à porter le hijab, et c’est mon père qui m’a dit : « Fais attention, tu risques d’être victime de discrimination ! » Je me souviens avoir pensé : « Non, nous sommes au Canada. Si je ne peux pas être authentique avec qui je suis et avec mon identité ici, alors où pourrais-je l’être dans le monde ? » 

À l’époque, je n’avais jamais entendu le mot « islamophobie » ! J’ai vécu de très nombreuses expériences positives à l’école, où les directeurs et les enseignants m’encourageaient à partager qui j’étais. Tout a basculé après le 11 Septembre. Cela m’a fait prendre conscience des différentes formes de discrimination auxquelles les gens peuvent être confrontés ici, au Canada. 

Lorsqu’on m’a offert ce poste, cela m’a vraiment interpellée, car il permet de faire face à un phénomène grave : l’islamophobie. Mes enfants me posaient des questions comme  « Pourquoi les gens nous haïssent-ils ? » Aucun parent ne devrait jamais avoir à répondre à cette question…

En quoi consiste votre fonction de représentante spéciale ?

Mon rôle consiste à garantir un canal de communication direct entre les musulmans canadiens et les ministres fédéraux, y compris le premier ministre. Je donne des conseils sur l’effet des politiques sur la vie quotidienne des gens et j’aide les ministères fédéraux à lutter contre les formes systémiques d’islamophobie. 

Un autre aspect clé de mon rôle est la sensibilisation, par le biais d’entrevues comme celle-ci, de discussions sur les plateformes médiatiques et d’initiatives fédérales consacrées à la lutte contre le racisme. Je m’emploie également à fournir des ressources, dont un guide sur l’islamophobie – qui sera publié prochainement – et des documents destinés à aider les communautés à lutter contre les crimes haineux. 

Au début de votre mandat, des appels à la démission ont été lancés, notamment au Québec. Comment avez-vous géré cela ?

Lorsque ma nomination a été annoncée, les musulmans canadiens d’un bout à l’autre du pays ont exprimé un espoir incroyable. Bien sûr, nous nous attendions à ce qu’il y ait des critiques et des discussions sur les choses que j’ai écrites dans le passé. Ce que j’ai fait – et ce que toute personne occupant ce poste devrait faire – a été d’écouter. J’ai écouté les préoccupations soulevées et j’ai reconnu l’incidence que peuvent avoir les mots. Il était important d’avoir un dialogue, de clarifier les malentendus et d’aller de l’avant avec le travail important qui nous attend.

Je pense que chaque province a une histoire et des réalités qui lui sont propres, et je reconnais les préoccupations de certaines personnes. Cependant, la grande majorité des Canadiens – qu’ils vivent au Québec, en Ontario, au Manitoba ou dans les provinces de l’Atlantique – valorisent l’inclusion et l’équité. C’est sur ces valeurs que nous devons nous concentrer. Je me suis donc retroussé les manches et je me suis mise au travail. 

En cette septième Semaine de la sensibilisation musulmane, quel est votre message ?

Parfois, nous voyons des récits négatifs sur nos communautés dans les médias, sur les médias sociaux, dans les journaux ou à la télévision et à la radio. Et nous nous demandons : « De qui parlent-ils ? » Parce que ce n’est pas nous… Nous sommes des Canadiens comme tout le monde. Nous nous réveillons le matin, nous préparons nos enfants pour l’école – si nous en avons – ou nous nous préparons pour le travail ou l’école, et nous partons avec la volonté de faire de notre mieux, non seulement pour nous-même et notre famille, mais aussi pour la société dans son ensemble.

Selon moi, deux voies s’offrent à nous. L’une est celle de la polarisation et de la division, où l’on se méfie les uns des autres et où l’on crée des lois qui limitent les droits et les libertés. L’autre est la voie de l’inclusion, où nous nous respectons les uns les autres.

Comment a évolué la lutte contre l’islamophobie au Canada ces dernières années ?

Nous aimerions qu’elle soit éliminée, mais la réalité est que la haine, la division et le racisme existent toujours. Si nous regardons les dernières années, nous nous souvenons du 29 janvier 2017 : la nuit où six musulmans canadiens ont été assassinés de sang-froid, simplement pour avoir assisté à la prière dans leur mosquée. Où en sommes-nous aujourd’hui ? 

Malheureusement, les espaces en ligne sont devenus un facteur majeur de la propagation de la haine. Au cours de l’année et demie écoulée, nous avons constaté à certains moments des augmentations de plus de 400 % des récits antimusulmans en ligne. Ces attaques ne concernent pas seulement l’islamophobie, mais aussi le rejet des conversations sur l’équité, la diversité et l’inclusion, et la tentative d’étouffer ces discussions.

Vous êtes une femme, une musulmane, une hijabi et une personnalité publique. Quelle est votre expérience personnelle de l’islamophobie ?

Mon expérience est que j’ai été confrontée au fil des ans, et pas plus tard que la fin de semaine dernière, au harcèlement et à des discours islamophobes – et qu’on m’a dit des choses vraiment, vraiment offensantes. Des choses que je ne répéterai pas ici parce que je ne veux pas les revivre et que je ne veux pas non plus nuire à ceux qui m’écoutent. Si nous nous attardons trop à ce que disent ceux qui veulent répandre la haine, nous risquons de perdre espoir dans notre façon de fonctionner et de participer à la vie de la société.

Il y a quelques années, un camion m’a presque délibérément happée, alors que je venais d’avoir mon premier enfant et que je marchais dans mon quartier, ici à Ottawa. Je ne l’ai jamais signalé à la police, comme c’est le cas pour de nombreuses victimes de crimes haineux. J’ai simplement eu peur et je suis rentrée chez moi en courant.

J’ai vécu ces expériences, mais en même temps, il est très important pour moi de dire que, pour chaque expérience négative que j’ai vécue en portant le hijab, j’ai également eu beaucoup d’expériences très positives. Très récemment, lorsque j’ai été victime de harcèlement, plusieurs personnes qui en ont été témoin sont venues me voir et m’ont dit : « Ce n’est pas juste, nous sommes avec vous. De quoi avez-vous besoin ? Nous voulons vous aider. » Oui, j’ai été confrontée à l’islamophobie sur le plan personnel, mais j’ai également bénéficié du soutien d’une grande alliée. 

L’attentat de la mosquée de Québec a été un moment tragique de l’histoire canadienne. Pourquoi est-il important de continuer à le commémorer ?

J’ai rencontré les familles des victimes du massacre la fin de semaine dernière et je peux vous dire ce que les veuves m’ont raconté. Elles m’ont dit qu’il est important que ce travail continue, et que cela signifie beaucoup pour elles et pour leurs enfants qu’il y ait cette reconnaissance nationale pour ce qui est arrivé. Ces journées nationales existent pour que nous nous rappelions et pour que nous apprenions de l’histoire. Qu’est-ce qu’on a appris le 29 janvier ? 

Nous avons appris que les discours négatifs et la haine sur Internet causent des divisions dans nos sociétés. Nous avons appris que ce que nos dirigeants élus disent compte. L’auteur du 29 janvier a consommé beaucoup de haine sur les minorités sur diverses plateformes. Il a agi après que le premier ministre du Canada a publié un tweet en réponse au Muslim Ban du président Donald Trump. Dans ce tweet, le premier ministre avait mentionné qu’ici, « le Canada est une place où tout le monde est le bienvenu ». 

C’est ce qui a fait basculer le meurtrier, le terroriste ; c’est ce qui l’a poussé à commettre ce crime horrible. Tout était construit sur l’argument que les musulmans sont un danger, il voulait « protéger sa famille » de tout ce qu’il avait entendu dire à tort sur les musulmans. Il n’était pas capable de distinguer la vérité du mensonge. 

Quelle a été l’influence de cet événement sur les politiques publiques et les discussions sur l’islamophobie dans la société canadienne ?

Je travaille sur l’islamophobie depuis au moins 2012 dans une variété d’espaces. Je peux vous dire qu’on a été capable de progresser et qu’on utilise le terme « islamophobie » depuis un petit moment. Il y a eu beaucoup de contestations à propos de l’usage du terme « islamophobie », mais nous avons insisté sur le fait que nous vivons cette haine, cette discrimination. C’est de l’islamophobie. Les gens ont une peur irrationnelle des musulmans. Ils partagent toutes ces fausses informations. Certains, dans l’espace public, disent : « Est-ce que tu es en train de dire qu’on ne peut pas critiquer l’islam ? Ça va nuire à notre liberté d’expression. » Je leur réponds : « Non, bien sûr, critiquez l’islam, critiquez ce que vous voulez, mais ne diffamez pas les Canadiens musulmans, les Québécois musulmans et n’importe quel musulman. »

Cela a pris le meurtre de 11 Canadiens musulmans pour que les gens le comprennent. Cela n’aurait pas dû prendre tout ce temps. Nous aurions dû avoir plus d’aide et plus de soutien avant que cela n’arrive. Cela a pris la perte d’une famille de London, de musulmans de Québec et de l’homme qui s’est fait poignarder à l’extérieur de la mosquée en 2020. Cela a pris toutes ces pertes tragiques pour que les gens se réveillent et se disent que c’est vraiment sérieux.

Depuis le 7 octobre 2023, quelle répercussion la guerre entre Israël et la Palestine a-t-elle sur les communautés musulmanes du Canada ?

Au cours de l’année et demie écoulée, depuis le 7 octobre, nous avons assisté à une montée significative du racisme anti-palestinien, de l’islamophobie, du racisme anti-arabe, ainsi que de l’antisémitisme – et nous condamnons tout cela. Rien de tout cela n’est acceptable. Et je pense que nos communautés ont été mises à l’épreuve de différentes manières. L’une des toutes premières déclarations que j’ai faites pour mon bureau a été de dire que les musulmans canadiens n’allaient pas permettre que l’on revienne à l’époque qui a tout juste suivi le 11 Septembre, où nous devions nous excuser et expliquer des choses qui n’avaient rien à voir avec nous. 

J’ai entendu parler de certains cas, notamment de celui d’une fonctionnaire originaire de Gaza qui a vécu des moments très difficiles rien qu’en pensant et en revenant à ce qu’elle avait enduré après avoir vu ce qui arrivait à ses proches. Et ici même, à Ottawa, elle subit des répercussions au travail simplement parce qu’elle a fait état des conséquences émotionnelles qu’elle éprouvait. Ce n’est pas acceptable ! 

Pourquoi est-il important, selon vous, que le Canada reconnaisse le racisme anti-palestinien ? 

Je sais que les Canado-Palestiniens qui sont musulmans, mais aussi chrétiens, vont être victimes d’un racisme anti-palestinien qui est lié et peut être relié à l’islamophobie, mais qui est aussi distinct. Il a été très important pour mon bureau de s’assurer que nous contribuions à renseigner les Canadiens sur cette forme distincte de discrimination. 

J’ai un grand d’espoir après avoir entendu de la bouche du premier ministre son engagement à définir le racisme anti-palestinien au niveau fédéral. C’est très important, car depuis un an et demi, des efforts ont été déployés pour réduire au silence ceux qui parlent de racisme anti-palestinien. 

Dans une école d’Ottawa, par exemple, un jeune du primaire s’est connecté à Internet, a mis sur son profil une petite photo du drapeau palestinien, et le directeur de l’école a réprimandé cet enfant en ligne, déclarant qu’il créait un climat d’insécurité pour les autres élèves. L’élève lui a alors répondu : « C’est moi qui ne me sens pas en sécurité. » Le directeur a fini par s’excuser, parce que l’identité palestinienne est leur identité, qu’ils sont des Canado-Palestiniens et qu’ils ont le droit d’avoir cette identité. 

Dans le contexte actuel de polarisation et d’incompréhension, travaillez-vous avec les communautés juives pour établir un dialogue ?

Je sais que la période a été très, très difficile pour les musulmans, les Arabes et les Canado-Palestiniens, ainsi que pour les communautés juives canadiennes. J’ai des amis très chers au sein de la communauté juive canadienne. Nous avons pleuré avec l’une de ces personnes parce que le discours sur les rapports entre juifs et musulmans a été si négatif et si conflictuel, alors que les religions enseignent l’amour, la compassion et le respect. 

Nous espérons que le cessez-le-feu tiendra et que la paix reviendra lentement, mais il n’y a pas de paix sans justice. Il s’agit d’un élément important de ce discours. Il ne s’agit pas seulement de mettre fin à la guerre, mais de veiller aussi à ce que la vie des travailleurs humanitaires internationaux soit respectée et protégée. Comment établir des dialogues interconfessionnels avec les communautés si nous ne pouvons pas d’abord établir le respect des droits de l’Homme entre nous ? 

Récemment, nous avons appris que la Cour suprême entendra le recours contre la Loi 21 du gouvernement québécois. Que pensez-vous de cette décision ?

Ce que j’ai entendu haut et fort lors de mes visites au Québec, c’est que la Loi 21 a eu un effet très négatif sur le sentiment d’appartenance des femmes musulmanes, sur leur sentiment de sécurité dans la province. C’est ce qui ressort de diverses enquêtes et recherches. Nous avons également vu le juge d’un tribunal inférieur du Québec déclarer que la loi avait un effet disproportionné sur les femmes musulmanes du Québec, effet qu’il a même qualifié de cruel.

Ce que j’ai entendu, depuis l’annonce de la décision de la Cour suprême du Canada d’entendre l’affaire – dans laquelle le gouvernement fédéral interviendra également –, c’est qu’il y a de l’espoir. Il y a de l’espoir que nos droits et libertés en tant que Canadiens ne soient pas sapés, dévalués. Je pense que c’est très important pour les Canadiens. Tout le monde doit pouvoir jouir des mêmes droits et libertés. 

Lorsque je me lève le matin, je devrais pouvoir porter ce que je veux et participer pleinement à la vie de la société. Je ne devrais pas avoir à dire à une petite fille ou à un petit garçon qui veut devenir enseignant ou policier que cette profession pourrait lui être interdite en raison de la façon dont il décidera de pratiquer sa foi lorsqu’il sera adulte. Ce n’est pas le genre de Canada que nous voulons, ce n’est pas ce que nous visons avec la Charte des droits et libertés. 

Nous observons actuellement, au Canada mais aussi dans le reste du monde, une montée du conservatisme. Craignez-vous que cela n’aggrave l’islamophobie ? 

Avec une polarisation de plus en plus forte dans le monde, où il y a de plus en plus d’espaces où la division fait vraiment partie du discours, nous savons que les algorithmes amplifient parfois les messages et les contenus qui mettent les gens en colère. C’est très inquiétant. L’été dernier, le gouvernement fédéral a publié un rapport indiquant que la principale menace pour les Canadiens est l’incapacité à faire la distinction entre ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. Toutes ces tendances sont donc très préoccupantes pour quiconque se soucie de la cohésion sociale, du rapprochement des peuples et de la vérité. Comme tous ceux qui observent ces tendances, je suis profondément inquiète.

À propos du Canada, ne craignez-vous pas qu’un nouveau gouvernement ne mette en péril l’existence même de votre bureau de lutte contre l’islamophobie ?

Mon rôle est celui d’un conseiller indépendant du gouvernement fédéral et non partisan. Mon travail consiste à fournir des conseils, et je continuerai à le faire, puisque mon mandat est de quatre ans. Quoi qu’il arrive au niveau du gouvernement, nous prenons les choses au jour le jour. Mais tant que mon mandat demeurera en vigueur, je ferai de mon mieux pour les Canadiens afin de faire progresser une société où l’islamophobie et toutes les formes de haine et de racisme sont combattues. 

En 2021, le Sommet national sur l’islamophobie a formulé 61 recommandations. Ont-elles été mises en œuvre ?

Un an après le sommet, le Conseil national des musulmans canadiens (CNMC) a publié un rapport évaluant la mise en œuvre de ces recommandations. Il a constaté qu’au moins 30 % d’entre elles avaient été mises en œuvre ou étaient en cours d’application, et des efforts sont actuellement déployés pour augmenter ce chiffre. Entre-temps, d’autres rapports ont été consacrés à l’islamophobie, notamment un rapport du Sénat et un rapport de la Commission de la justice qui ont examiné son lien avec le racisme anti-palestinien et anti-arabe, des formes de discrimination qui ont considérablement augmenté au cours de l’année écoulée.

Note de la rédaction: La Converse n'est pas en mesure d'offrir un sous-titrage en français pour cette entrevue vidéo. Veuillez nous excuser pour ce désagrément.

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