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Portrait des cinq candidats à la succession de Valérie Plante à la tête de Projet Montréal
De gauche à droite et de haut en bas: Gracia Kasoki Katahwa, Laurence Lavigne Lalonde, Guedwig Bernier, Luc Rabouin, Ericka Alneus, candidat·es à la chefferie du parti Projet Montréal. Photos et montage: La Converse.
4/3/2025

Portrait des cinq candidats à la succession de Valérie Plante à la tête de Projet Montréal

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5 Minutes
Initiative de journalisme local
ILLUSTRATEUR:
COURRIEL
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Note de transparence

Le 15 mars prochain, Montréal découvrira le successeur ou la successeure de Valérie Plante à la tête de Projet Montréal. La course à la chefferie, lancée le 3 février, bat actuellement son plein.

La Converse a donc invité dans ses bureaux les cinq candidats en lice. Chacun a exposé ses ambitions, est revenu sur son parcours et a expliqué pourquoi il estime être le mieux qualifié pour diriger le parti aux commandes de la métropole depuis 2017.

Sur papier, leurs propositions se rejoignent : transition écologique, décentralisation des ressources vers l’est de la ville, lutte contre la crise de l’itinérance grâce à l’accroissement de l’offre de logements abordables, etc. Pourtant, au-delà de ces engagements communs, des différences se dessinent.

Pour mieux les cerner, nous avons également questionné les candidats sur des enjeux souvent mis de côté, dont le racisme systémique et les violences armées.

Ericka Alneus : « La gardienne de l’âme de la ville »

Originaire des Cantons-de-l’Est et issue d’une famille haïtienne, elle a consacré plus de 10 ans au milieu communautaire et aux organisations à but non lucratif, collaborant notamment avec le Y des Femmes de Montréal et Pour 3 Points. Elle a également siégé à divers conseils d’administration, dont le Conseil de presse du Québec, Concertation Montréal et le Carrefour d’aide aux nouveaux arrivants.

Guedwig Bernier : Le défenseur de la diversité et des finances

Moins connu du grand public, Guedwig Bernier a pourtant joué un rôle clé au sein de Projet Montréal en tant que président de 2020 à 2024. Son mandat a été marqué par un engagement en faveur de l’inclusion et de la diversité, ce qui a contribué à ouvrir la voie à des candidatures issues des communautés racisées, dont celles d’Ericka Alneus et de Gracia Kasoki Katahwa, en vue de la course à la chefferie – une première pour le parti.

En dehors de son engagement municipal, Guedwig Bernier occupe depuis près de 2015 le poste de directeur des ventes et du marketing C3F Télécom. 

Le candidat à la chefferie affirme vouloir faire de la gestion financière une priorité, notamment en cherchant à réduire les coûts des grands chantiers grâce à une collaboration renforcée avec le secteur privé.

Gracia Kasoki Katahwa : L’infirmière au service de la Ville

Première mairesse noire de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce (NDG), l’arrondissement le plus peuplé de Montréal, Gracia Kasoki Katahwa siège au comité exécutif de la Ville de Montréal. Elle y est responsable des ressources humaines ainsi que de la lutte contre le racisme et les discriminations systémiques, et elle agit comme conseillère déléguée pour la réconciliation avec les peuples autochtones.

Née en République démocratique du Congo et arrivée au Québec à la fin des années 1980, elle a grandi à Sainte-Foy. Diplômée en sciences infirmières de l’Université Laval en 2009, elle s’est installée à NDG en 2010. Elle a exercé comme infirmière gestionnaire à l’Hôpital général juif et a été active au sein du Secrétariat international des infirmières de l’espace francophone et de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec.

Laurence Lavigne Lalonde : « La candidate de la transformation »

Mairesse de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension depuis 2021 et membre du comité exécutif, Laurence Lavigne Lalonde est responsable des dossiers liés à la transition écologique et à l’agriculture urbaine, en plus de superviser le complexe muséal Espace pour la vie. Elle se présente comme « la candidate du changement et non de la continuité ».

Ancienne intervenante en santé mentale, elle a également travaillé à l’étranger avec des ONG, dont Oxfam-Québec au Pérou, une expérience qu’elle décrit comme déterminante à l’égard de son engagement politique, puisqu’elle l’a amenée à se présenter aux élections municipales de 2013.

Luc Rabouin : « Le candidat de la stabilité »

Maire du Plateau-Mont-Royal, Luc Rabouin possède une expérience en gestion économique et en développement urbain. Avant qu’il s’implique en politique municipale, il a travaillé à la Caisse d’économie solidaire et au Centre d’écologie urbaine de Montréal. Depuis 2023, il est président du comité exécutif de la Ville de Montréal, où il est également responsable des finances. Luc Rabouin se présente comme le candidat de la stabilité.

NB : La présentation des candidats se fait par ordre alphabétique

Une vue d’ensemble sur le programme de chaque candidat :

* UTILE est un OBNL qui propose des logements étudiants abordables
L’actualité à travers le dialogue.
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