L’annonce de la démission de Justin Trudeau a lancé la nouvelle année politique de façon spectaculaire. Acculé au pied du mur, le premier ministre met ainsi fin à neuf années à la tête du gouvernement fédéral. Alors que certains saluent son héritage et son engagement contre le racisme systémique, d’autres sont moins tendres en établissant son bilan. Tous, cependant, craignent de voir disparaître certaines avancées sociales si jamais un gouvernement conservateur est élu.
Dès son arrivée au pouvoir en 2015, Justin Trudeau a fait souffler un vent nouveau sur le pays. Jeune, dynamique, cool et prônant le multiculturalisme comme une richesse, le 23e premier ministre du Canada s’est d’emblée présenté comme un allié des minorités. Près d’une décennie plus tard, et à quelques semaines de la fin de son troisième mandat, l’heure est au bilan.
Sous le leadership de Justin Trudeau, des avancées importantes en matière de reconnaissance des injustices raciales ont été enregistrées au Canada. Il est le premier à s’être entouré d’un conseil des ministres diversifié, comptant une femme autochtone à la Justice, des ministres de confession sikhe, deux ministres en situation de handicap, et à avoir nommé un cabinet respectant la parité hommes-femmes.
Cependant, l’effet réel de ses décisions sur les communautés racisées – notamment noires et autochtones – et sur les autres groupes minoritaires a été variable, donnant lieu à des réussites symboliques, mais entraînant aussi des déceptions au terme de certaines réformes.
Un constat partagé par plusieurs observateurs et acteurs politiques interrogés par La Converse, et derrière lequel point la crainte d’un recul sur le plan social, après les progrès des dernières années. Le scénario de l’élection d’un gouvernement conservateur mené par Pierre Poilievre inquiète davantage que le départ de Justin Trudeau en lui-même.
La relation tumultueuse de Justin Trudeau avec les Premières Nations
Justin Trudeau l’a souvent répété : il ambitionnait d’être le premier ministre de la réconciliation. Son engagement envers les peuples autochtones est considéré comme étant l’une des pierres angulaires de ses trois mandats. Le 30 septembre 2021, il lance la première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Tout un symbole. Mais si certaines avancées sont saluées par les Premières Nations, qui ne rejettent pas cet héritage, la déception reste grande.
« J’ai été critique de la politique de Trudeau depuis le début. C’est vrai, il y a eu des changements massifs au niveau de la législation, de la politique et même de la structure du gouvernement au cours des neuf dernières années. Et il a versé des dizaines de milliards de dollars, ce qui est bien plus que Stephen Harper n’a fait pendant les 10 années où il a été premier ministre sous un gouvernement conservateur. Mais je pense qu’il n’a jamais eu l’intention de changer les choses concrètement ; je pense que c’était de la rhétorique », estime Russel Diabo, activiste mohawk et analyste politique.
Selon lui, la réputation d’un Trudeau proche des Premières Nations et désireux de régler les problèmes d’accès à l’eau potable, de réparations, d’inclusion, de revendications territoriales… est surfaite. Il regrette notamment l’apparition de l’expression « peuples autochtones », qui gommerait les « différences qui existent entre les Premières Nations, les Métis et les Inuits ».
Parmi les griefs de certains membres des communautés autochtones, il y a la grande promesse faite par le chef du parti libéral dès son entrée en poste : appliquer les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation, lancée sous les conservateurs. Résultat : sur les 94 appels à l’action, seuls 14 ont été mis en œuvre. Qui plus est, plus du tiers n’ont même pas encore fait l’objet d’un début d’application, quand ils ne sont pas tout simplement bloqués, selon Indigenous Watchdog.
« Je reconnais à Trudeau le mérite d’avoir trouvé plus d’argent, mais le problème, c’est que ce n’est pas suffisant, parce qu’on parle de la Loi sur les Indiens, qui est en place depuis 148 ans maintenant, et qui a causé la dépossession, la pauvreté et le sous-développement dans les réserves. Et Trudeau a investi des dizaines de milliards dans ce même système de la Loi sur les Indiens. Il ne l’a pas vraiment modifié », souligne Russel Diabo.
Indigenous Watchdog souligne un autre engagement déçu : alors qu’Ottawa avait promis en 2019 d’investir 2 G$ par an pour offrir aux communautés autochtones un encadrement scolaire similaire à celui dont disposent les provinces, cet objectif n’a pas été atteint.
Même chose pour la promesse de campagne libérale de garantir l’accès à l’eau potable aux communautés autochtones à l’horizon 2021. Selon l’Assemblée des Premières Nations (APN), ses membres courent 90 fois plus de risques de ne pas avoir accès à l’eau potable que les autres Canadiens. Plus de 30 avis à long terme sur la qualité de l’eau persistent depuis des dizaines d’années dans certaines communautés.
En 2019, la démission de la première ministre autochtone de la Justice, Jody Wilson-Raybould, à la suite des pressions du cabinet Trudeau dans l’affaire des pots-de-vin chez SNC-Lavalin, avait aussi marqué les esprits. Tout comme la répression violente des Wet’suwet’en par la Gendarmerie royale, alors qu’ils s’opposaient au tracé du gazoduc Coastal GasLink, en Colombie-Britannique.
Autant d’exemples – et la liste n’est pas exhaustive – qui laissent un goût amer à une partie des Premières Nations, qui ont le sentiment que leurs droits passent après les intérêts économiques ou politiques du Canada. « Ce que Trudeau met en œuvre depuis neuf ans, il le fait dans le cadre d’une stratégie de communication, en parlant de réconciliation et de nation à nation. Ils ont tout fait en disant qu’ils adoptaient et mettaient en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des Premières Nations, mais en réalité ils l’ont remplacée par une interprétation nationale. La Déclaration des Nations Unies contient des normes minimales internationales dans ses articles, mais celles-ci ont été remplacées par d’autres moins avantageuses au Canada », explique Russel Diabo.
Une autre frange des communautés autochtones accorde toutefois davantage de valeur à l’héritage de Justin Trudeau. D’autant que le contexte d’incertitude politique à venir inquiète de nombreux analystes, dont Russel Diabo : « Je pense que le prochain gouvernement sera un gouvernement conservateur majoritaire, et je pense qu’il sera pire pour les peuples indigènes et les Premières Nations. »
Des symboles forts pour les communautés noires
Parmi les communautés qui sont les plus touchées par les discriminations et les violences policières au Canada, la communauté noire a bénéficié de l’appui du premier ministre à plusieurs occasions. On se souviendra notamment de sa participation au rassemblement contre les violences policières à Ottawa à la suite du meurtre de George Floyd. Le chef du gouvernement n’avait pas hésité à mettre un genou au sol durant plusieurs minutes en signe de soutien, malgré les critiques de certains opposants politiques.
Pour Tamara Thermitus, consultante et conférencière spécialiste des questions de discrimination, le bilan de Justin Trudeau est mitigé. Il faut dire que le premier ministre a un passif peu reluisant. En 2019, il avait en effet admis avoir coloré son visage en noir ou en marron à plusieurs reprises lors d’événements déguisés.
« On ne peut pas nier ce que le premier ministre Trudeau a fait. Il a reconnu ses erreurs par rapport au blackface, c’est une chose ; mais il a aussi pris certaines mesures, alors que souvent il y a des excuses, mais pas d’actions », juge toutefois celle qui a été la première femme noire à présider la Comission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.
Mme Thermitus souligne notamment des avancées dans le domaine judiciaire : « Des travaux importants ont été menés pour tenir compte de la discrimination que vivaient les personnes noires dans le système judiciaire. Mais le bilan est complexe, parce que d’un point de vue concret, on pourrait noter qu’il y a eu davantage de nominations de juges minoritaires, par exemple, mais ce n’est pas une réponse en soi. Encore faut-il que les juges minoritaires prennent des positions progressistes pour que ce soit vraiment une réponse. On le saura en analysant leurs jugements. »
Même constat sur le plan économique. Justin Trudeau a misé sur le soutien aux entrepreneurs noirs afin de réduire les discriminations, qui sont particulièrement marquées dans l’accès aux capitaux, la formation, l’accès à un réseau, etc. En décembre dernier, le gouvernement a approuvé un financement de 189 M$ pour prolonger le Programme pour l’entrepreneuriat des communautés noires pendant cinq ans.
« Oui, ça prend des investissements. Oui, ça prend la reconnaissance qu’il y a eu des injustices historiques. Et oui, l’argent fait partie de la compensation des injustices historiques, indique Tamara Thermitus. Mais en même temps, il ne faut pas se leurrer, ça prend plus. Il faut aussi que des structures soient mises en place parce que, déposer des millions entre les mains des individus, c’est une chose, mais si ces derniers sont confrontés à des discriminations systémiques, leur business aura beaucoup de mal à survivre. D’autant qu’on parle de 189 M$ sur cinq ans. Il faudrait savoir combien de personnes vont en bénéficier pour déterminer ce que cela représente par entrepreneur. »
En matière de violences policières et de profilage racial, là encore, Justin Trudeau a répondu présent. En 2020, il déclare que « le racisme systémique est un problème partout dans le pays, dans toutes nos institutions, y compris dans tous nos corps policiers ».
Pour autant, les personnes noires, autochtones et arabes demeurent la cible de discriminations de la part de certains policiers, selon les statistiques. Malgré sa reconnaissance du racisme systémique et son soutien accordé à la réforme des pratiques policières, Justin Trudeau n’est pas parvenu à avoir une réelle incidence sur le système de justice pénale et les forces de l’ordre.
Il demeure néanmoins difficile de se réjouir du départ du premier ministre, alors que les budgets n’ont pas été votés, ce qui laisse au futur gouvernement la possibilité de revenir sur certains engagements pris par Justin Trudeau, estime Tamara Thermitus. « Le parti conservateur, comme le gouvernement Trump, parle de wokisme et veut, dans le fond, revenir au privilège blanc en pleine puissance, avec des gens qui font partie du spectacle et les autres, qui sont mis dans la marge », craint la conférencière.
Des avancées fragiles dans la lutte contre l’islamophobie
Marquée par une montée de l’islamophobie - comme de l’antisémitisme - et plusieurs tragédies, la décennie Trudeau a aussi été celle de la nomination d’Amira Elghawaby. Elle est la première représentante spéciale du Canada chargée de la lutte contre l’islamophobie.
Un symbole fort pour les communautés musulmanes du pays. En 2019, le premier ministre avait nommé Irwin Cotler, ancien ministre de la justice et procureur général, au poste d’envoyé spécial du Canada pour la préservation de la mémoire de l’Holocauste et la lutte contre l’antisémitisme. « Même à l’échelle internationale, ç’a été perçu comme un pas en avant très important dans la reconnaissance de cette forme de haine. C’était un pas en avant extrêmement important, et le travail que nous avons pu faire a été utile, au-delà du symbole », estime Mme Elghawaby.
Il faut dire que la situation était préoccupante. Les membres de la Chambre des communes, dans la motion 103, demandent au gouvernement fédéral de condamner l’islamophobie au Canada. Une initiative qui a entraîné une série de manifestations et de contre-manifestations au pays. « Il y a quelques années, l’utilisation du terme “islamophobie” était extrêmement controversée et politisée. La motion 103, présentée au Parlement, a provoqué dans tout le pays des rassemblements marqués par la haine anti-musulmans », rappelle Amira Elghawaby.
« Nous savons que cette conversation a été très difficile au Canada, mais elle a été si cruciale. » Peu encline à émettre un jugement critique face à la politique de celui qui a créé sa fonction, elle rappelle que son bureau n’est pas une idée du premier ministre. Elle émane en effet des 100 recommandations de la communauté faites au gouvernement fédéral à la suite du Sommet national sur l’islamophobie, en 2021.
Une année marquée par l’attentat terroriste de la Mosquée musulmane de London et la mort de quatre membres de la communauté musulmane canadienne, quelques années après l’attentat de Québec. Rappelons que, le 29 janvier 2017, six personnes ont été tuées et plusieurs grièvement blessées au cours d’une fusillade terroriste au Centre culturel islamique de Québec. C’est pour cela que le gouvernement Trudeau a proclamé le 29 janvier Journée nationale de commémoration de l’attentat à la mosquée de Québec et d’action contre l’islamophobie.
« Le Canada a connu plus d’attaques islamophobes mortelles contre des musulmans que tout autre pays du G7 de 2017 à 2021. Tout cela a créé un environnement dans lequel les musulmans canadiens se sentaient extrêmement inquiets pour leur sécurité et celle de leur famille. Il était extrêmement important que le gouvernement fédéral, y compris le premier ministre, reconnaisse à quel point le phénomène de l’islamophobie était devenu dévastateur et mortel dans notre pays », témoigne l’ancienne journaliste.
Depuis sa nomination, Amira Elghawaby conseille les fonctionnaires du gouvernement et les ministres. « Bien sûr, j’ai parlé au premier ministre Trudeau à plusieurs reprises au cours de mon mandat, dont tout récemment, en novembre, lorsqu’il a engagé le gouvernement à définir le racisme anti-palestinien, ce qui était vraiment une reconnaissance importante de cette forme intersectionnelle d’islamophobie qui a une incidence sur les communautés », estime celle qui travaille de façon indépendante du gouvernement.
Une question d’autant plus importante que, depuis un an, l’image de Justin Trudeau auprès de la communauté musulmane s’est dégradée. Au cœur de cette perte de confiance, il y a la position du Canada face à la guerre que mène Israël depuis le 7 octobre 2023.
« Au cours de l’année et demie écoulée, les communautés musulmanes ont exprimé leurs attentes au sujet de ce que devrait faire le Canada face à la guerre et à la violence à Gaza. Et il y a beaucoup de déception par rapport à la position du gouvernement fédéral, note la représentante spéciale du Canada. Mon mandat est national, mais j’ai évoqué les effets sur nos communautés locales. La guerre à Gaza et les horribles pertes de vies humaines là-bas ont eu des répercussions énormes sur les Palestiniens canadiens. »
Alors que certaines personnalités continuent de réclamer la démission d’Amira Elghawaby, lui reprochant d’anciennes prises de position, l’élection possible d’un gouvernement conservateur place une épée de Damoclès au-dessus de sa tête et, par extension, au-dessus de la communauté musulmane dont elle défend les droits. Le chef conservateur Pierre Poilievre a en effet clairement fait savoir qu’il aimerait que son poste soit aboli.
L’avenir des personnes racisées au Canada après la démission de Justin Trudeau dépendra donc largement de celui ou de celle qui lui succédera. Car même si les différentes communautés dressent un bilan mitigé des années Trudeau, elles lui reconnaissent une certaine bienveillance qui facilitait le dialogue, malgré les désaccords.
Racisme systémique : 15 moments clés de la décennie Trudeau
- 2015 : Justin Trudeau s’engage à recevoir 25 000 Syriens, alors que la guerre civile fait rage en Syrie. En 2017, le Canada accueillera près de 54 000 réfugiés syriens.
- 2017 : Justin Trudeau célèbre la diversité dans un discours prononcé à l’occasion des 150 ans du Canada. Il y reconnaît également « les erreurs du passé » envers les peuples autochtones, qui « ont subi l’oppression pendant des siècles », et la nécessité de la réconciliation.
- 2018 : À l’occasion de la Journée de commémoration du génocide des Roms, le gouvernement du Canada reconnaît le Porrajmos (génocide) des Roms, commis lors de la Seconde Guerre mondiale, après des décennies de demandes de la part de la communauté rom du Canada. Plus de 500 000 Roms ont été persécutés et assassinés par les nazis allemands et leurs collaborateurs.
- 2019 : Le gouvernement Trudeau alloue 100 M$ à la première stratégie canadienne de lutte contre le racisme, baptisée « Construire une fondation pour le changement : la Stratégie canadienne de lutte contre le racisme 2019–2022 ». Une initiative renouvelée en 2022-2024, puis pour la période 2024-2028.
- 2019 : Justin Trudeau se déclare contre l’adoption de la Loi sur la laïcité de l’État, ou loi 21, par le Québec. Celle-ci interdit le port de signes religieux par les enseignants et les agents de l’État en position d’autorité (policiers, juges, procureurs, etc.). Après la décision de la Cour d’appel de valider la loi 21 en février 2024, le premier ministre annonce que le gouvernement fédéral interviendra si la Cour suprême répond à la demande de la commission scolaire English-Montreal (CSEM).
- 2020 : Le premier ministre nomme Irwin Cotler, ancien ministre de la Justice et procureur général, au poste d’envoyé spécial du Canada pour la préservation de la mémoire de l’Holocauste et la lutte contre l’antisémitisme.
- 2020 : Justin Trudeau se déclare en faveur du port obligatoire de caméras corporelles par les policiers du Canada pour lutter contre le racisme systémique et le profilage racial. En novembre 2024, la Gendarmerie royale du Canada annonce qu’environ 1 000 agents de police contractuels et fédéraux seront équipés chaque mois de ces caméras dans le cadre d’un plan de mise en œuvre national par étapes.
- 2021 : Le 29 janvier est proclamé Journée nationale de commémoration de l’attentat à la mosquée de Québec et d’action contre l’islamophobie.
- 2021 : Justin Trudeau réclame des excuses de l’Église catholique pour le rôle qu’elle a joué dans la gestion des pensionnats autochtones à la suite de la découverte par la Première Nation Tk’emlúps te Secwépemc de restes d’enfants à Kamloops. On lui reproche toutefois de plafonner à 500 000 $ par année l’aide destinée à la recherche de sépultures anonymes d’enfants disparus sur les sites des anciens pensionnats.
- 2021 : Création de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation le 30 septembre afin de commémorer les souffrances subies par les peuples autochtones.
- 2023 : Justin Trudeau nomme Amira Elghawaby représentante spéciale du Canada chargée de la lutte contre l’islamophobie. Ce poste n’existait pas auparavant.
- 2023 : Justin Trudeau annonce la fermeture du chemin Roxham lors de la visite du président américain Joe Biden à Ottawa. Il s’agit de l’un des éléments d’un accord entre le Canada et les États-Unis pour stopper le flux de migrants traversant la frontière à pied à certains endroits non officiels, comme le chemin Roxham.
- 2024: Dans le cadre d’un programme de regroupement familial, le gouvernement fédéral s’engage, le 9 janvier, à offrir 5 000 visas de résident temporaire (VRT) à des réfugiés de la Bande de Gaza ayant de la famille au Canada. Depuis, seules 550 personnes ont vu leur demande acceptée, selon les chiffres d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC).
- 2024 : Amira Elghawaby rencontre Justin Trudeau pour lui demander la reconnaissance du racisme anti-palestinien. Dans un communiqué, elle salue « l’engagement de Trudeau à adopter une définition du racisme anti-palestinien pour décrire les préjugés et la discrimination dont sont victimes beaucoup trop de Palestiniens canadiens ». Plus tôt dans l’année, Justin Trudeau s’était dit « sioniste », tout en appuyant « fermement la création d’un État palestinien ».
- 2025 : Pour la première fois depuis la pandémie, le gouvernement Trudeau abaisse les seuils en matière d’immigration et resserre les conditions d’obtention du permis de travail temporaires et de la résidence permanente.